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The European Super League est un projet footballistique ambitieux qui constituerait en une compétition exclusivement réservée aux plus grands d’Europe. Autrement, la Super Ligue réunit sous son égide, 64 des meilleures équipes de football du continent européen et serait directement en concurrence avec la LDC. Bien qu’étant alléchant, ce projet, annoncé au cours du mois d’avril 2021, fait face à une forte opposition notamment celle de l’UEFA. En effet et à juste titre, l’Union des Associations Européennes de Football y voit une menace potentielle pour la survie des compétitions européennes préexistantes. Ainsi, créée le 18 avril 2021, elle est abolie dès le 20 avril suite à certaines démarches de l’UEFA. Les lignes à venir feront un retour sur lesdits évènements tout en mettant en lumière les stratégies de contre-jeu adoptées.
Le football européen est essentiellement dominé par de grands championnats comme:
Ces ligues présentent généralement les meilleures équipes pour des compétitions prestigieuses comme la Ligue des Champions. Cependant, cette situation entraîne un manque de compétitivité parmi les clubs moins puissants. Pour remédier à ce problème, la Super League a été proposée, réunissant des clubs emblématiques tels que le Real Madrid et la Juventus de Turin.
Cette initiative a très vite suscité de vives critiques, car une ligue fermée, sans possibilité de relégation ni de promotion, va à l'encontre du modèle traditionnel des championnats. Cela a notamment soulevé des inquiétudes concernant l'équité et l'accessibilité dans le monde du football. Pour suivre ces matchs de haut niveau, des services comme Melbet permettent une expérience enrichissante. En passant par une inscription sur Melbet rapide et facile, les utilisateurs peuvent accéder à un streaming en direct de nombreuses rencontres, tout en profitant des paris sportifs. Les partenariats entre Melbet et divers clubs sportifs renforcent cette connexion entre fans et événements, même si cela reste un aspect controversé du paysage sportif actuel.
L’annonce du projet de l’ESL a été immédiatement condamnée par le président de l’UEFA qui dénonce une tentative de destruction du système préétabli. Pour les clubs qui s’y aventuraient malgré tout, la sanction prévue sera sévère et sans appel. Ils seraient en effet bannis de la LDC et subiraient d’importantes restrictions s’il leur est toujours alloué de participer aux championnats nationaux. Pour le président de l’UEFA, un tel projet ne pourrait que diviser encore plus le football européen.
Ainsi, pour empêcher la réalisation d’un tel projet, un appel à l’unité a été lancé au sein des ligues nationales, des clubs, mais aussi des associations footballistiques. Le but de la démarche : faire front et opposer une lourde résistance au projet de l’European Super League. Les divers communiqués publiés par l’UEFA et ses partenaires ont exprimé leur solidarité et réaffirmé une tolérance zéro à l’égard de la Super League.
Comme signalé précédemment, l’annonce de la mise en marche d’un tel projet a été immédiatement suivie de menaces à l’égard des clubs impliqués. Plus exactement, tous ces clubs risqueraient l’exclusion définitive de toute compétition sous l’égide de l’UEFA, principalement la LDC et l’Europa League. Il faut dire que ce fut à effet immédiat, étant donné que tous se retirèrent du projet sous l’effet de la pression médiatique grandissante et l’implication des supporters.
Afin de pleinement renforcer son choix, l'UEFA a d’autre part exploré les voies légales applicables contre la Super League. Cela prenait en compte la protection de son droit de décision sur ses compétitions ainsi que les droits sur ses mêmes compétitions pour assurer la non-participation des clubs associés. Fort étrangement, un communiqué fort mitigé s'ensuivit.
En réponse à l’arrivée de la Super League, l'UEFA a accéléré les discussions traitant de réformes qui seraient apportées à la Ligue des champions. Prévue pour entrer en vigueur au cours de l’année 2024, cette réforme va augmenter le nombre d’équipes, le nombre de matchs par équipes et revoir le format global. Par cette manœuvre, l’UEFA souhaite restaurer l’attrait d’antan de sa plus grande compétition et parallèlement invalider les arguments desquels est né le projet de Super League.
Ainsi, pour détourner le regard de l’argument avançant que la Super League est beaucoup plus dédiée à l’amour des fans pour ce sport, l’UEFA s’est empressée d’impliquer davantage ces derniers dans la participation, le soutien et exceptionnellement la gouvernance de clubs, de compétitions.
Malgré les menaces de sanction, certains clubs comme le Real de Florentino Pérez sont restés accrochés à ce projet. Déjà principal instigateur de l’ESL, le Real peut se targuer d’être le meilleur club européen de l’histoire. Avec ses milliards de supporters, l’absence de l’équipe pour cause des sanctions pourrait conduire à l’abandon de la compétition par les supporters. C’est ainsi qu’ont eu lieu des discussions en quête de compromis qui permettraient de retenir ces géants dans le format classique et éviter une rupture totale.
Par la suite, il faut reconnaître aux supporters le rôle clé joué dans la lutte contre le projet de Super League. Armés de protestations, campagnes sur les réseaux sociaux ou encore des déclarations de mécontentement, ils auront significativement impacté l’évolution de la situation. La pression des supporters a sans doute affecté le choix des clubs. Un club sans supporter à son match : une bien fade image. Rien que les chances de victoires baissent énormément. Pour preuve, en Ligue 1 les sanctions subies par l’OM en raison de la violence de certains de ses supporters.
Conclusion, par ses diverses réponses, l’UEFA a affirmé son soutien au modèle préétabli du football européen. A travers des actions juridiques, des menaces de sanction sans omettre les réformes au sein de ses compétitions, l’UEFA put éviter la catastrophe, pour l’heure. Le football étant le sport le plus populaire au monde, il est énormément ancré dans la culture des fans dont les voix furent essentielles au processus de désamorçage. Même dans ce contexte, il faut cependant savoir que l’équilibre est faiblement protégé et repose surtout sur la capacité de l’UEFA à maintenir une certaine pression, mais aussi l’évolution des clubs principaux concernés.